Ce vendredi 7 février 2025, la communauté des Filles de Sainte-Marie de la Présentation à Broons accueillait dans leur chapelle les résidents de l’EHPAD de l’association Joachim Fleury pour une célébration de l’onction des malades. Cette messe intervient à l’occasion de la Journée mondiale des malades (11 février), du Dimanche de la santé (9 février) et de l’année jubilaire 2025 « Pèlerin d’Espérance ».
Dans le cadre de la journée mondiale des malades, de la journée nationale de la santé et de l’année jubilaire « Pèlerin d’Espérance », le service de l’aumônerie a proposé une célébration communautaire de l’onction des malades ce vendredi 7 février 2025, au cours de l’Eucharistie, à la chapelle de la communauté des Filles de Sainte-Marie de la Présentation à Broons. Depuis 2023, cette célébration est proposée aux résidents de l’EHPAD de l’association Joachim Fleury durant laquelle environ 60 résidents participent.
Ce moment est très important pour la vie de la maison. Ce sacrement est donné pour aider les chrétiens qui vivent un temps de fragilité ou de maladie à prendre appui sur la force du Christ dans sa Passion. Les familles qui le souhaitent ont pu participer à ce temps de prière. « Chacun et chacune, nous sommes présents pour vivre un temps de prière et de paix sous le regard du Seigneur et de la Vierge Marie. Entrons dans la célébration en chantant Source d’espérance », a introduit la messe le Père Emmanuel Barré, aumônier de la Maison-mère des Filles de Sainte-Marie de la Présentation.
Article extrait du site « Église Catholique en Côtes d’Armor. »
Homélie du Père Emmanuel Barré Aumônier de la Maison-Mère.
« Ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. » Selon saint Marc, ce sont les dernières paroles de Jésus aux apôtres. N’est-il pas remarquable que Jésus ait le souci des malades justement à son dernier instant de présence avec les apôtres ? Ce fait doit nous remettre en mémoire les très nombreux récits de guérison conservés dans les Évangiles. Jésus est proche des malades. Par cette dernière recommandation, il met les malades au premier rang des soucis de tous les chrétiens. Ainsi, nous ne sommes pas surpris de retrouver cette attention aux malades dans la lettre de saint Jacques. Saint Jacques nous décrit ce que l’Église a commencé à pratiquer très tôt. Cela ne s’appelait pas encore le sacrement des malades, ni l’onction des malades, mais c’était bien ça ! J’aime bien aussi l’appeler le sacrement de réconfort. Ce sacrement est d’abord une prière d’appel à l’Esprit Saint, l’Esprit qui fortifie, qui sanctifie.
Le geste d’imposition des mains par des prêtres concrétise cette prière. Puis le signe de l’onction sur le front, avec l’huile que l’on bénit, pour signifier le secours du Seigneur dans nos pensées troublées par la maladie ou le grand âge. Et l’huile dans les mains pour signifier la présence du Seigneur alors que la maladie ou la vieillesse entrave les activités, ce que nous aimions faire avec amour.
Entendons bien ce que le prêtre dit à chacun : « Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. » Une formule sacramentelle dit que ce sacrement agit tout au fond du cœur, et réconforte le corps et l’esprit pour nous libérer du péché. Ce que nous vivons ensemble aujourd’hui est un temps-fort pour l’année jubilaire avec une grâce particulière pour être, comme le dit le Pape François, des pèlerins d’espérance. Nous prions les uns pour les autres. La prière ne peut pas être du chacun pour soi. C’est tous pour chacun et chacun pour tous.