Assises chrétiennes de l’écologie :
« Si j’aime mon Dieu, j’aime ma planète » ( Quatre sœurs de Broons y ont participé)
Du 28 au 30 août 2015, les Assises chrétiennes de l’écologie ont rassemblé 2 000 personnes à Saint-Etienne autour des enjeux écologiques, climatiques et solidaires. Le « tout est lié » du Pape François fut largement souligné. Lien avec les questions de foi, de développement, de finance, de migrations. Conférences, tables-rondes, forums, spectacle, marche étaient au programme.
- L’idée première à retenir de ces Rencontres est bel et bien que l’écologie à la lumière de la foi met l’humanité au centre de ses projets. Elle permet l’alliance entre soi et les autres, Dieu et les hommes, les hommes et leur environnement. Il n’y a pas de dissociation entre l’homme et la nature. L’écologie est au cœur de chacune de nos vies.
- La deuxième certitude perçue à ces Assises est celle du Kairos. C’est le moment. C’est le bon moment pour agir. Il est temps : à mi-chemin entre la parution de l’encyclique Laudato si et la tenue de la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP21) Chacun selon son charisme, sa sensibilité a partagé son expérience, sa façon propre de se saisir maintenant des enjeux de respect de la Création.
Les Eglises sont-elles en retard sur ces enjeux ?
Sur cette question, il fut précisé que les Eglises évoluent avec leur temps. La plupart des grands changements sont venus de la base. Or la base, c’est chacun de nous. Nous sommes tous coresponsables de la Terre. La parole forte du Pape et des grandes figures chrétiennes sur les défis climatiques, environnementaux est précieuse pour avancer vers une conversion écologique individuelle et collective. Il s’agit de mutualiser les initiatives, de donner à voir les projets permettant plus de cohérence entre nos modes de vie et le souci écologique. Et cela passe par une régulation de nos consommations. Soyons créatifs pour être acteurs du changement.
Temps interreligieux.
Grand moment d’émotion, à la clôture des Assises, avec un temps spirituel interreligieux de gloire à Dieu et à sa Création. Des jeunes de différentes religions ont porté la Terre, lu des prières et conclu : « Si j’aime mon Dieu, j’aime ma planète » ? D’après Estelle Grenon, Coordinatrice Cop21